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Showing posts from April, 2020

Aftican Art in a Game of Catch Up. Holland Cotter, New York Times

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New York is catching up on Africa’s modern art history, though our big museums aren’t much in the picture. Two of that continent’s leading 20th-century painters are having first major solos here, not at the Museum of Modern Art or the Guggenheim, but at small downtown galleries. And a remarkable contemporary  artist collective from the Democratic Republic of Congo  is making its New York debut at an alternative space in Queens. The Senegalese artist Mor Faye (1947-1984) made a vivid impression two decades ago in a group show at the now-defunct Museum for African Art, then in SoHo. His work, all but absent since, is being reintroduced by  Skoto Gallery  in one of the most stimulating painting shows in Chelsea this season. Born in Dakar, Faye was a prodigy. At 14, he studied with the great modernist  Iba N’Diaye , and within a few years was a teacher himself. His career coincided with a high postcolonial moment. Senegal’s poet-president,  Léopold Sédar Senghor , gave art a leadin

Correspondance. Mor Faye

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C’est avec un grand plaisir que j’ai reçu votre lettre dont  A travers les lignes, on sent ce que l’on appelle, après le recul,  Les ouvertures dans le temps, C’est à dire une autre forme de vie qui fait suite. Hélas , nous en arrivons tous là. Dakar est toujours là avec ses routines qui varient,  Mais la chaleur de midi nous annonce des moments accablants Pour les prochains jours. Par contre, la mer marque encore une fois son existence J’y vais souvent à des heures… Comme je sors rarement, je me pose des questions C’est encore une fois le recul Je me porte bien, et je cherche toujours ces choses qui font partie de ma vie, et, peut-être, des autres. Je cherche et je continue à chercher… Mon désir de venir en France pendant les vacances est totale C’est pourquoi, une partie de moi est en ce moment libre, Au seul fait d’y penser. C’est une nouvelle forme de sensibilité pour moi, Ces moments de préparations. Je

La Recherche chez Mor Faye. Jean Brierre

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LA RECHERCHE CHEZ MOR FAYE Ving neuf ans à peine. Dans un visage frais, de petits yeux perçants qui soupèsent l’au-delà et l’en-deçà. des choses. Mor Faye n’est- comme c’est la mode aujourd’hui- à la lisière d’aucun snobisme. Il ne joue pas à l’artiste. Sa vocation est chose trop sérieuse pour qu’il la galvaude en l’affublant de falbalas dans le carnaval ou le cirque des attitudes théâtrales. Il vit son art avec une parfaite modestie. Sobre en paroles, seuls ses silences sont le fil conducteur de sa vie intérieure, ou mieux, de son tourment. Il en aurait pu ètre autrement. En effet, après quatre années d’études  à la Section d’Arts Plastiques de la Maison des Arts où Iba NDiaye et Tall Papa Ibra ouvrirent tant d’horizons aux jeunes générations, et deux années à la Section Normale, il participait avec honneur, à côté d’Ibou Diouf et de ses ainés à la grande exposition internationale d’Arts Modernes qui se tint au Palais de Justice, à l’occasion du Premier